top of page

Retrouvez un sommeil en or, ou quand mal dormir n’est pas une fatalité.

Dernière mise à jour : 13 juil. 2020

La sophrologie peut grandement vous aider à reconquérir des nuits douces et paisibles, et vivre vos journées avec une vitalité suffisante et équilibrée. Avec la pratique d'exercices de relâchements musculaires, de respiration et de suggestions mentales, il vous sera plus simple de comprendre vos mécanismes et fonctionnements, pour agir et être acteur de la qualité de votre sommeil. Grâce à une écoute active de la part du sophrologue, vos séances sont élaborées pour répondre spécifiquement à vos attentes, et vous guider pour devenir autonome sur votre parcours.




Le saviez-vous ?

Le sommeil représente l’équivalent d’un tiers de la vie d’un être humain.

Alors même que la durée moyenne de sommeil par nuit est estimée de 7 à 8 heures, des études soulignent que 31% des français déclarent dormir entre 2 à 6 heures par nuit en semaine. Et pour souligner le sujet, nous constatons une perte de 1h30 de sommeil par nuit, par rapport à il y a 50 ans. (2 heures en moins pour les adolescents)

Sans équivoque, la dette de sommeil devient chronique et l’enjeu est véritablement sociétal.

25% des français âgés de 25 à 45 ans ne se sentent pas reposées au réveil. 22% d’entre eux disent être insomniaques.



Et vous, comment vivez-vous votre sommeil ?

Quand certains d’entre vous peuvent ressentir des difficultés à vous endormir, à trouver tardivement le sommeil, essayant à votre façon de « compter les moutons » pendant plus d’une demi-heure, d’autres peuvent avoir un ou plusieurs éveils nocturnes pénibles et inconfortables, ne réussissant pas à retourner facilement dans les bras de Morphée par la suite. Aussi, certains d’entre vous peuvent-ils subir des réveils trop précoces ?


Quant à d’autres, vous pouvez vous sentir vidés dès le réveil, la nuit n’ayant visiblement pas été réparatrice, vos batteries sont déjà à plat et c’est le combat pour se lever…

Vous êtes comme dans un brouillard pesant, asthénique, vous avez du mal à décoller vos paupières. Vous pouvez même avoir un coup de barre à certains moments de votre journée, vous sentir somnoler et résister à garder les yeux ouverts. Vous sentez des difficultés à vous concentrer, à mémoriser, vous piquez du nez….


Si au contraire, de tout ce que vous venez de lire, vous faites partie des bons dormeurs (que je souhaite aussi présents parmi mes lecteurs. trices), je vous souhaite que cela continue comme cela fort longtemps ! Francis Blanche disait « Je ne peux rien dire sur mon sommeil, chaque fois que j’essaie de l’observer, je m’endors ». De quoi faire quelques envieux !


Il se peut que pour certains d’entre vous, vous ayez toujours bien dormi, n’ayant jamais eu à constater de problèmes à ce niveau-là, mais, à présent, ça n’est plus le cas. Vous vous demandez alors pourquoi, d’où ça vient, et, surtout, comment faire pour retrouver vos bonnes nuits? Ou peut-être n’avez-vous jamais trouvé que votre sommeil fut doux, et vous finissez par chercher des solutions afin vous sentir enfin reposé, ou tout au moins, vous cherchez des informations, des éléments de réponses vous permettant de cheminer vers cet objectif qu’est de retrouver le plaisir et le bien-être de mieux dormir.




Chacun son rythme de repos:

Nous avons tous un chronotype différent, en fonction de l'horloge circadienne* propre à chacun, et de la régulation naturelle de notre corps, appelée homéostasie.

Ce chronotype est défini de manière génétique, ce qui explique que chacun d’entre nous avons, certes des fonctionnements communs, mais aussi des réglages particuliers, une horloge réactive différente face au sommeil.


Quand certains sont plutôt du matin, éprouvant le besoin d’aller se coucher tôt pour se lever tôt, d’autres seront plutôt du soir, éprouvant le besoin de se coucher plus tardivement et se lèveront plus tard que les lèves-tôt.

Pour illustrer ces deux tendances, nous pouvons nous comparer aux coqs et aux hiboux. (Allez regarder cette petite vidéo explicative: https://www.youtube.com/watch?time_continue=10&v=g1sEkN0JT24&feature=emb_logo )

À cette constatation, des études scientifiques ont montré que le taux de mélatonine, hormone du sommeil (permettant au corps de favoriser l’endormissement), ne se déclenche pas aux mêmes moments selon l’une des deux catégories à laquelle nous appartenons. (Nous y reviendrons un peu plus bas)


Nous avons donc, tout un chacun, des mécanismes internes, nous permettant de jauger notre besoin de récupération, selon la tension et la détente perçues dans notre corps et notre mental. Également, peuvent entrer en compte notre qualité d’alimentation, ou nos horaires d’activités sportives : en fonction de ces éléments, notre fonctionnement naturel de régulation en sommeil pourrait certainement être modifié. Faire du sport trop tardivement en soirée, par exemple, peut augmenter la température corporelle, empêchant le déclenchement du sommeil, tout autant que manger trop lourd au dîner peut nous causer quelques perturbations.


[* Elle est définie sur environ 24 heures, et balance en fonction de la présence ou absence de lumière. C’est une horloge prédictive.]


De combien d’heures de sommeil estimez-vous avoir besoin pour passer une nuit réparatrice?

Quand certains d’entre vous peuvent s’estimer être de petits dormeurs, il semblerait que parfois certains aient besoin naturellement de plus de repos que supposé. Il peut nous arriver de sous-estimer notre besoin de sommeil.

Selon vous, quelle est votre durée idéale de sommeil au quotidien ?


Notez bien qu’une privation de sommeil trop important peut être sérieusement préjudiciable !



Nos différences et les potentielles nuisances:

Face au sommeil, de façon générale, il existe des variations selon le type de sexe et l’évolution dans l’âge. La qualité de sommeil mais aussi la quantité évoluent.


En dehors de cette observation générale, il nous avons vu plus haut qu'il y a plusieurs catégories de dormeurs : il y a des petits dormeurs, des moyens dormeurs et des gros dormeurs : nous n’avons pas tous les mêmes besoins en sommeil.

Pour revenir au lèves-tôt et aux couches-tard, il faut savoir que ceux qui se lèvent naturellement plus tôt, observent une baisse de leur taux de la mélatonine, leur permettant de s’éveiller plus facilement. Leur cerveau fait la transition Nuit/Jour. Pour le couche-tard, elle est libérée bien plus tardivement, vers minuit et baisse vers 8h le matin. Cela explique en partie que dans le fonctionnement actuel de la société active, certains profils soient donc plus avantagés que d’autres sur les horaires matinaux.


Pour les personnes qui ont un travail avec des horaires décalés, les personnels itinérants, les voyageurs en jetlag, c’est encore une vision particulière à avoir et, avec l'accompagnement en sophrologie,  il nous est demandé de porter sur le sujet un regard réaliste, en comprenant que des rythmes irréguliers peuvent fatiguer l’organisme et le dérégler. En agissant sur notre système nerveux autonome, bien ciblé par les pratiques de sophrologie, nous aidons, avec ces entrainements, à faire baisser nos tensions, à réguler notre respiration, notre fonctionnement cardiaque...,  pour rééquilibrer et ancrer les repères.


Chacun peut avoir ses petites habitudes, ses astuces spécifiques pour repérer les signaux de sommeil, ou chercher à les reconnaître. Et il arrive aussi que nous traversions momentanément des résistances pour réussir à bien dormir et à récupérer en énergie. A cause de nombreux facteurs, pouvant venir de notre environnement, ou de notre monde intérieur (pensées tournées vers ce qu’il s’est passé avant ou ce qu’il va se passer après, ruminations…), nous pouvons parfois constater que notre qualité de sommeil en pâti, et de ce fait, nous aussi.

Les facteurs extérieurs sont de plusieurs sources et ont plusieurs origines : lumière, bruits, température corporelle, dont certains peuvent être induits par le rythmes des activités sportives et sociales, ou encore par notre façon de nous alimenter. Ces éléments peuvent dérégler nos horloges de sommeil, et il nous sera conseillé de synchroniser les rythmes quotidiens, pour retrouver des repères sains.

Nous vivons, de même, notre monde intérieur, et il peut lui arriver d’être intense, rempli et parasité, provoquant stress, douleurs, dépression, voire maladies… Donc, autant de facteurs endogènes à prendre sérieusement en compte. L’impact du stress et des émotions sur nos réactions physiologiques est incontestable. Un taux de cortisol élevé peut empêcher un bon sommeil pour récupérer efficacement. Plus ce taux est bas, mieux la mélatonine peut se libérer pour nous aider à pousser les portes du sommeil, vers Morphée.


Certains peuvent avoir recours à une prise de médicaments, pour des traitements spécifiques, qui peut favoriser l’installation d’une insomnie dite médicamenteuse ou iatrogènes. Les corticoïdes, les histaminiques ou les sérotoninergiques sont concernés, tout autant que les bêtabloquants également altérant la structure du sommeil. Si les traitements sont parfois nécessaires à vote bonne santé, il faut avoir conscience de l'impact qu'il peut avoir.


En dehors de ces paramètres généraux, il est probable, dans certains cas, de souffrir de syndrome d’obstruction d’apnée du sommeil. Ces problématiques-là représentent 59% des consultations pour des somnolences diurnes et sont la cause de 29% des insomnies chroniques. Si vous vous sentez concernés par ceci, il est fortement conseillé d’aller consulter votre médecin pour diagnostiquer les éventuels problèmes et les traiter. (Nous le verrons plus bas)


Avoir un impact sur la qualité de nos nuits, est possible en  modifiant nos habitudes et comportements, permettant d’optimiser notre qualité de récupération nocturne.

Parmi les habitudes qu’il est conseillé d’éviter de changer, nous retrouvons sans surprise la consommation de tabac, les boissons excitantes (thé – café – sodas), d’alcool, de drogues ou encore de certains médicaments.

Mais aussi, fort présente dans nos quotidiens, l’hyper-connexion, liée aux nouvelles technologies. Elle est actuellement un facteur provoquant une « épidémie » de dette de sommeil. Le fléau actuel. En effet, elle cause 9% des somnolences en journée chez les 18-24 ans. 1 ado sur 4 se retrouve addict aux écrans.

En cause, les Leds et lumières bleues des écrans de téléphones et d’ordinateurs. Ils sont une réelle et vraie menace pour notre installation dans le sommeil, car elles stimulent l’éveil et retardent donc l’endormissement. Se donner des règles de timing butoir d’utilisation pour éviter de stimuler trop tardivement le cerveau et louper sa nuit. (voir ces deux vidéos pour aller plus loin : https://www.youtube.com/watch?time_continue=150&v=8o5qnNzM_B0&feature=emb_logo et https://www.youtube.com/watch?v=Tu3_Ma9aYh0&feature=emb_logo )




Le sommeil aussi a ses propres rythmes :

Nous savons que le sommeil a plusieurs cycles successifs, de 3 à 5 cycles de 90 à 120 minutes chacun, se répétant chaque nuit. Chacun d’eux a son propre rôle et sa structure.

Lors de ces phases successives, nos ondes cérébrales se modifient : nous passons d’ondes bêta, où notre attention est à son maximum, à des ondes alpha, où la relaxation s’installe tranquillement. Puis nous passons en état de somnolence avec l’entrée dans les ondes thêta et enfin les ondes delta lors de notre sommeil profond. (Voir cette vidéo pour aller plus loin: https://www.allodocteurs.fr/maladies/anatomie-du-corps-humain/les-cycles-du-sommeil_1037.html )


Dans les premiers cycles, notre corps opère un renouvellement physique et cellulaire. Nous renforçons nos systèmes immunitaires mais aussi notre mémoire à moyen terme.

Dans des cycles suivants, la récupération psychique et neuronale s’effectue. C’est pendant la phase de sommeil paradoxal que notre cerveau traite nos informations stockées et il réorganise tous les évènements émotionnels qui ont touché notre « moi profond ». C’est la phase des rêves notamment. L’activité cérébrale y est intense.

Nous passons pratiquement la moitié de notre nuit dans un sommeil lent léger, et un peu plus d’un quart en phase paradoxale.


Plusieurs phénomènes peuvent nous amener à reconnaître les signes d’entrée dans le sommeil : la fatigue, les yeux qui piquent, envie de bailler, avoir un peu froid…

Généralement, si nous loupons l’heure d’endormissement, c’est comme si nous avions loupé un train et nous sommes dans l’attente du prochain Nous n'avons que 5 à 10 minutes pour pouvoir sauter dedans.




Comment faites-vous pour récupérer en énergie?

Alors, généralement, pour compenser cette fatigue ressentie, nous essayons de rattraper le sommeil en retard de la semaine, en dormant plus longtemps en week-end. L’idée est bonne, mais cela n’est pas si simple, l’organisme ne se calquant pas sur le temps de sommeil mais sur l'heure spécifique de base d'entrée dans le sommeil. Si vous vous couchez plus tard en week-end par rapport au rythme de votre semaine, alors vous ne jouissez pas de la récupération des premiers cycles, considérés comme perdus. Par conte vous prolongez le dernier. Le corps n’a pas du tout les mêmes facilités à récupérer.


Ou bien faites-vous peut-être une sieste ou deux ? Mais encore faut-il bien savoir la faire. Il y a l’art et la manière de faire une sieste.

A la Dali, par exemple, en mode flash pendant 3 à 5 minutes, ou en mode royale, pour tout un cycle de 1h30. Entre les deux, il y a celle qui fait beaucoup de bien, la power napp, généralement d’une durée de 15 à 20 minutes.

Cette dernière augmente de 20% nos performances intellectuelles et sportives. Idéalement, elle s'effectue à une heure fixe, après le déjeuner. Reconnue pour donner un regain d’énergie, augmenter la vigilance, les capacités créatives, booster le système cardiovasculaire et le système immunitaire, elle permet d’installer la détente, avec des bienfaits immédiats sur le système nerveux, avec son effet anti-stress. (Baisse du cortisol et augmentation de la sérotonine.)


Une chose importante est à noter : évitez la sieste dans son lit! Le lit est un lieu exclusivement dédié au sommeil et aux câlins. Le cerveau se configure sur l’idée lit = nuit. Si vous habituez votre cerveau à associer d’autres activités à ce dernier, vous installerez probablement un biais dans le schéma de fonctionnement cognitif. Évitez également de faire la sieste allongé, et surtout pas à faire après 15h pour éviter la possibilité de décaler votre prochaine heure d’endormissement.


A l’âge de la retraite, le changement de rythmes de vie étant, un sommeil polyphasique peut se mettre en place. Le risque est de dérégler le rythme de vie, c’est-à-dire que le sommeil se met en place pendant la journée et détruit sa structure nocturne. La sophrologie peut aider à modérer et remettre des bonnes habitudes d'hygiène de vie.


Puis peut-être certains on recours aux somnifères et psychotropes. En principe, ces médicaments sont prescrits de manière ponctuelle, mais beaucoup de personnes en prennent trop régulièrement. Vous sentez-vous peut-être concernés ?

Pour avoir une idée plus parlante, la prescription et consommation de benzodiazépine, en France représente en 2012, 131 millions de boîtes d'hypnotiques et d’anxiolytiques, consommés par 11.5 millions de français. C’est 3 à 5 fois plus que les autres pays européens ! De quoi se poser des questions non ?

Il faut savoir qu’avec le recours aux médicaments, nous créons une potentielle accoutumance et peut créer du stress si nous n’en avons pas ou plus. De plus, Dormir sous somnifères, c’est un peu comme être anesthésié: la sensation de repos est faussée, nous sommes dans l’amnésie de sommeil. Le sommeil paradoxal est réduit et la personne reste en sommeil lent léger. Si la prise médicamenteuse a été longue, le sevrage peut également l’être.


Mais alors, comment bien dormir, sans médicaments me diriez-vous ? La sophrologie est une solution qui porte efficacement ses fruits et a complètement sa place dans les accompagnements.



Les impacts du manque de sommeil ?

Une bonne nuit de sommeil c’est la moitié de notre santé qui est assurée.

Si nous pouvons vite nous apercevoir que ne pas avoir assez dormi et avoir une dette de sommeil qui s’accroit, a certaines conséquences sur notre être et nos états. Sachant que nous ne récupérons pas les heures perdues en bout de chaine de sommeil, les effets peuvent se faire vite sentir.


Lors des dettes de sommeil, nous pouvons le remarquer dans le miroir : notre reflet nous montre des cernes, nous pouvons ressentir un manque de tonus musculaire, avoir les paupières lourdes, le mouvement est un effort…


Par essence, notre sommeil a fonction de :

- Protection

- Récupération

- Mémorisation

- Fonction hormonale

- Détoxification de l’organisme

- Régénérer la peau

- Renouveler le système immunitaire

De ce fait, l’absence de sommeil engendre inévitablement certains dysfonctionnements pouvant avoir des comorbidités conséquentes!


Au bout d’un certain temps, nous pouvons observer des impacts sur la biologie du corps :

- Apparence qui laisse à désirer en fonction de l’importance du manque de sommeil

- Plus fragiles face aux microbes et virus

- Perte de masse cérébrale

- Hausse de l’appétit (dû au taux de ghréline qui augmente) et moins de sensation de satiété (baisse du taux de Leptine), entrainant une augmentation du risque potentiel d’obésité et des risques de diabète (dû à la mauvaise régulation du taux de glucose dans le sang et de la production d’insuline).

- Risque d’apparition d’hypertension et maladies cardiaques.

Après quelques nuits sans sommeil, le taux de mortalité est fortement multiplié.


Et des impacts sur le comportement :

- Somnolence / Développement potentiel d’accident. (20% des accidents sont dus aux somnolences. 30% des accidents mortels sur l’autoroute lui sont associés, devant l’alcool et la vitesse.)

- Difficultés de concentration et troubles de la mémoire.

- Une plus grande émotivité.

- Altération de la qualité de vie.



Et les insomnies dans tout ça ?

Quand le trouble du sommeil peut être ponctuel, l’insomnie, elle, est une maladie, et 20% des français sont concernés par ce trouble. Elle est diagnostiquée lorsque nous avons eu la sensation de sommeil non réparateur au moins 3 fois par semaine, et ce, depuis au moins un mois.


Il faut savoir qu’il y a différents types d’insomnies qu’il faut identifier :

- certaines peuvent être liées à des facteurs physiques, environnementaux qui s’opposent au sommeil. Ici il faut donc trouver une solution pour éliminer, si possible, cette source de nuisance.

- Il se peut que parfois, en restaurant certaines règles d’hygiène du sommeil nous puissions rapidement enrayer cette période épuisante et retrouver de l’énergie en dormant mieux. En respectant des repères chronologiques, nous pouvons réguler un rythme Éveil/Sommeil sur des heures stables.

- A cause des soucis, du surmenage, de la venue d’un évènement stressant, nous pouvons vivre des insomnies dites d’ajustement. L’activité cérébrale est trop rapide.

- La prise trop prolongée d’hypnotiques peut mettre en place une insomnie dite médicamenteuse.

- Pour traiter une pathologie médicale, la prise de certains médicaments défavorables à la bonne structure du sommeil, vous pouvez sentir l’altération de ce dernier et la venue d’insomnies chroniques. Si vous ne pouvez améliorer le traitement avec votre médecin, la sophrologie peut vous aider à mieux vivre cela.


Nous avons tous des symptômes qui parfois prennent plus de place que désiré dans notre existence. Nous pouvons rencontrer des troubles fonctionnels. Si par exemple vous êtes anxieux, ou vivez des troubles dépressifs, vous avez des facteurs de vulnérabilités et des facteurs prédisposant, spécifiques à votre histoire, pouvant favoriser l’installation d’une insomnie. Un jour, il peut s’ajouter un facteur précipitant, une goutte qui fait déborder votre vase. De là peut s’installer un facteur perpétuant.


Peut-être avez-vous des troubles respiratoires ? Que cela soit de l’apnée du sommeil, des mouvements périodiques, ou le syndrome des jambes sans repos (aussi appelée Maladie de Wills Ekbom), ces troubles empêchent une bonne nuit réparatrice. Dans ces cas-là, il est fortement conseillé d’en parler à son médecin et de réaliser des tests dans un des centres du sommeil. Une polysomnographie sera effectuée pour étudier toutes les composantes de votre sommeil. (voir la vidéo pour aller plus loin : https://www.youtube.com/watch?time_continue=107&v=gbDzXD3eMYw&feature=emb_logo ) Si une maladie neurologique est malheureusement diagnostiquée, la sophrologie n’aura aucun impact sur elle, mais le sophrologue pourra intervenir sur la globalité de la personne et accompagner sur d’autres plans associés à sa vie et sa problématique pour l’amener à tendre vers une amélioration personnelle ciblée.



La sophrologie, comme accompagnement complémentaire pour les troubles du sommeil :

Avec la méthode psycho-corporelle qu’est la sophrologie, les techniques que je vous transmets permettent d’agir rapidement sur les symptômes et les effets d’un mauvais sommeil.

En pratiquant l’entrainement sophrologique régulièrement, vous donnez du sens à votre posture d’acteur dans votre existence.


Nous agissons sur plusieurs niveaux :

- Niveau somatique : réduire, calmer l’état de tension.

- Niveau comportemental : identifier les situations et problèmes et remplacer certaines de nos attitudes

- Niveau cognitif : amener à réfléchir sur une nouvelle façon de voir le monde et s’ouvrir à d’autres perspectives et formes de représentions.


- Entrer dans la relaxation, favorable au passage des portes du sommeil. Elle contribue à la baisse naturelle de notre vigilance, notre état de conscience passe de l’éveil, à la veille, puis au sommeil.

- Évacuer les tensions psychiques et musculaires, entrainer le corps et le cerveau à entrer dans des états que l’on retrouve pendant le sommeil.

- installer une stabilité mentale, émotionnelle et corporelle, des sensations positives face au sommeil, pour espérer bien dormir.

- Calmer les systèmes d’éveil en suractivité (système nerveux autonome)/ ou se tonifier.

- Modifier la place du sommeil. Recaler les heures, au bon moment : équilibrer la pression de sommeil. Déconditionner, enlever les associations erronées.

Pour les personnes accompagnées par les spécialistes, la sophrologie permet :

- D’accompagner dans le confort et la qualité de vie en journée

- De redonner un confort existentiel : mieux accepter la maladie, ou vivre son traitement.




Découverte – Conquête – Transformation :

En vous autorisant à pratiquer régulièrement les exercices de relaxations dynamiques et de respiration, ainsi que les séances qui peuvent être enregistrées et guidées spécialement pour vous, vous pourrez vous approprier rapidement et facilement tout le bénéfice de l’enseignement qu’offre la sophrologie.

Vous pourrez retrouver vos propres ressources et capacités pour agir efficacement sur vos problématiques de sommeil et trouver vos propres clés et outils à utiliser de manière autonome.


Formée spécifiquement aux troubles du sommeil auprès de Clémence Peix Lavallée et de son réseau Bien relax, je vous servirai de guide - correcteur avec la sophrologie, pour retrouver des repères propres à votre fonctionnement et vos besoins. Comment se passe une séance de sophrologie ?



Quelques outils et méthodes connus et efficaces en parallèle de la sophrologie :

L’agenda du sommeil est un bon support pour commencer à observer comment s’articule vos nuits. Il est plus évident de pouvoir laisser naturellement le rythme s’installer et l’observer lorsque nous somme en congés. Cela permet de ne pas avoir de contraintes de réveils et laisser revenir l’homéostasie, l’équilibre naturel qu’a le corps à revenir à son état de bon fonctionnement.


Plusieurs questionnaires et tests sont facilement accessibles sur le web afin de mieux connaître vos problématiques liées au sommeil :

- Test de Spiegel, pour évaluer votre quantité de sommeil et mieux affiner votre conscience.

- Questionnaire de Vis Morgen, pour évaluer la qualité de sommeil et positionner certains curseurs.

- Test d’Epworth, pour quantifier la somnolence diurne.

- Test de Ford, pour évaluer notre réponse au stress et prendre conscience de ce qui se vit dans l’expérience, d’observer les mécanismes internes.

C’est souvent en comprenant comment nous fonctionnons, quels sont nos rythmes personnels, nos rythmes endogènes, que nous pouvons nous aider à nous offrir de bonnes nuits réparatrices, de qualité et vivre des nuits de rêves.


Bien sûr d’autres techniques sont également bénéfiques et complémentaires aux accompagnements proposés par la sophrologie :

- Les Techniques cognitives et comportementales : TCC

- La méditataion, mindfulness - MBSR

- L’acuponcture

- La phytothérapie

- L’homéopathie

- La naturopathie

- La luminothérapie

- L’EFT.

A chacun de savoir s’entourer de bons spécialistes, sérieux dans leur profession, pour bénéficier des meilleurs conseils adaptés à votre être.



Pourquoi je vous parle du sommeil maintenant ?

En ce mois de Mars 2020, et le 13 exactement, se déroulera la Journée Mondiale pour le Sommeil. Pour cette occasion, j’ai choisi de vous partager ces quelques informations, qui je le souhaite pourront vous être utiles et vous permettront d’y voir plus clair sur le fonctionnement du rythme de nos heures de repos.


Toute personne se sentant concernée par ce sujet proposé ici, est invitée chaleureusement à participer à la vie de ce post, en laissant, si vous le souhaitez, un commentaire afin de partager vos expériences de bon sommeil, ou de nuit blanche, de techniques pour se reposer ou autres astuces... Je vous lirai avec plaisir ! Sentez-vous libre de diffuser cet article si vous le voulez.


Si vous souhaitez mon aide pour parvenir à retrouver des nuits de qualité, je serai ravie de vous y accompagner.

Mes coordonnées étant sur mon site, vous pouvez me contacter ici: www.vd-sophrologie.com


En vous souhaitant à toutes et tous de belles nuits pour de belles journées.


Vanessa Drouhin, Sophrologue.


Pour en savoir plus :

- Réseau Morphée : https://reseau-morphee.fr/

- France insomnie : http://franceinsomnie.fr/

- Associations :

AFE (syndrome des jambes sans repos) : http://franceinsomnie.fr/

- Concernant les recherches médicales :

- S’informer :




Autres articles concernant le sommeil :

101 vues1 commentaire

Posts récents

Voir tout
bottom of page